tag:blogger.com,1999:blog-89986725824386491622024-03-05T12:43:03.834+01:001 - Ecrits de Bay - Aventure poétiqueLe soleil, plus fort chaque fois, n'autorise aucune fuiteUnknownnoreply@blogger.comBlogger50125tag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-50750817439266253512013-12-01T01:08:00.001+01:002022-08-04T02:11:16.290+02:00Le livre se referme làReste cependant son ombre, trace qui fut. Malgré tout.<div>Double noir. Visite des origines.</div><div><a href="https://motsjetespardessuslanuit.blogspot.com/" target="_blank"><b><span style="color: black;">LISIBLE ICI<br /></span></b></a><div><br /></div></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-70984556252049431482013-11-29T01:23:00.000+01:002016-08-22T01:02:25.804+02:00Dernier épilogue: le secret <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJnKBffxoCWk3XNCwWRom04oze_oA95USQ0LWJweHn7jM4U2EyPH84Fo-5nqLWe5gg1C47aWesHDv7RGdESMJUrKGl8B5XmPlFi0bkDmndN1W1j_p_1p7w7nW8VhhZo44CKrPRKNBDbVZv/s1600/CONFERENCE_27-LA_LUTTE_AVEC_LANGE_13.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJnKBffxoCWk3XNCwWRom04oze_oA95USQ0LWJweHn7jM4U2EyPH84Fo-5nqLWe5gg1C47aWesHDv7RGdESMJUrKGl8B5XmPlFi0bkDmndN1W1j_p_1p7w7nW8VhhZo44CKrPRKNBDbVZv/s320/CONFERENCE_27-LA_LUTTE_AVEC_LANGE_13.jpg" width="230" /></a></div>
<br />
Elle ne pensait pas que ce fut chose possible. Seulement chez les autres, ou dans les romans ou essais de psychanalyse, croyait-elle.<br />
Or, à présent, cela venait de lui arriver - à elle: une <i>chose</i> avait été enfouie, refoulée, au plus profond de sa mémoire et cette chose, à la limite de l'inavouable, venait d'apparaitre.<br />
Sa première réaction, lorsqu'elle entendit Mme C. S. la nommer, fut de rire: c'était ridicule, si loin de la vérité - cela ne correspondait à aucune sorte de réalité connue ni vécue, du "n'importe quoi". Mais au fur et à mesure qu'elle trouvait les mots pour défaire l'hypothèse (invraisemblable pensait-elle) qui était émise, ces mêmes mots, sitôt exprimés, la trahissaient et révélaient la <i>chose</i> même qu'elle était en train de rejeter.<br />
Se pouvait-il qu'elle avait pu ignorer une chose si évidente, si réelle ? Un tel évènement, situation avait pu se dérouler sans qu'elle le sache ?<br />
<br />
Cette chose énorme, dont on ne parle, avec les autres, qu'à voix basse et qui représente le tabou suprême, sa mère le lui avait fait goûté, à distance, cela, oui, elle l'avait toujours plus ou moins pressenti (elle disait: amour fusionnel et l'avait, adolescente, souvent traitée de sorcière) mais cela, <i>cela, en pensée, </i>avec son <i>frère</i> ?<br />
C'était totalement inouï, inconcevable... Inconcevable qu'elle ne l'ait pas su.<br />
<br />
A ce moment même du "dévoilement", se produisit une chose qui la laissa stupéfaite: le poids qu'elle portait et faisait porter à l'autre, le jeune homme, depuis si longtemps, se déporta entièrement et subitement sur son frère et elle. De "l'autre côté", il ne restait plus rien, rien du tout: un vague "copain" - et rien de plus.<br />
Cela se passa si vite, qu'elle n'eut même pas de mots pour cela, pour l'autre - tant celui-ci était devenu insignifiant et lorsqu'elle revint sur elle, elle eut juste le temps de réaliser l'énormité de ce qu'elle avait refoulé, gardé caché, non su à ses propres yeux, que subitement ce poids si neuf lui explosa entre les mains et fit place à une légèreté: une libération: "c'était donc ça !"<br />
<br />
Le sentiment de faute ou de honte n'avait duré que quelques secondes. Les deux mouvements s'étaient succédés si rapidement qu'elle en avait le tournis. L'espace avait basculé, elle ne savait plus où elle se trouvait. Vivre en un temps si court l'effroi, la faute, le poids puis la libération la laissait ivre. Impression d'être sur un grand huit, touchant alternativement le ciel et la terre. Il n'était question que de sensations organiques et de visions; la pensée construite ou la réflexion viendrait bien plus tard.<br />
<br />
Le lendemain matin, tout s'éclaircit.<br />
Vivre avec une telle <i>chose</i> à l'intérieur de soi et si longtemps et faire qu'une autre partie de soi ne s'employait qu'à la faire taire, ne pouvait pas être vivable en soi. Un jour ou l'autre arriverait ce moment où elle se mettrait en situation de rencontrer quelqu'un qui pousserait la porte. Et là, l'amour fraternel revivrait, intact comme à son origine...<br />
Les mêmes mots que pour le frère.<br />
Le même désir de protection pour lui, contre le Mal qui l'avait emporté<br />
La même complicité fusionnelle<br />
La même pureté ressentie<br />
Les mêmes "monstres sortis du placard" - comme elle le lui avait si bien écrit un jour, sans le savoir.<br />
<br />
Telle est la fin de cette, tout de même, bien incroyable et romanesque histoire...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-82507024350400986142013-10-27T01:20:00.000+02:002014-01-28T14:36:21.760+01:00ÉpilogueIl n'y a pas la Mère, ni le Père. Il y a les mères et les pères.<br />
<br />
"Les pères t'ont rattrapé et ils t'ont mis la peur au ventre" avait-elle pensé, il y a longtemps.<br />
"Les mères m'ont eue !" découvrit-elle un jour<br />
<br />
Où la mère était une petite fille,<br />
la petite fille de sa mère<br />
perdue trop jeune.<br />
Deuil impossible à surmonter. Son premier enfant devait l'aider à lui donner de la force pour cela<br />
"C'est l'enfant qui te donne de la force, qui te met dans la vie"<br />
Oui. La mère n'était qu'une petite fille et elle ne le savait pas.<br />
Petite fille engendrant une autre - qui devait sous peine de (retomber dans la) mort lui rendre son désir à elle. Se conformer à son désir.<br />
Où la petite fille devait sauver sa mère. Se sacrifier.<br />
Pour recevoir gratification et reconnaissance.<br />
"Bonne petite fille"<br />
<br />
Plus tard, devenue femme, cette petite fille usa toute sa force, tout son amour, toute sa protection à celui qui le lui demandait: un (presque) fils ? ne sachant pas qu'en retour elle se nourrissait de la sienne et quand vint le moment où il la dégrada, elle lui courut après, lui quémandant cette reconnaissance que lui seul pouvait lui donner - sa mère.<br />
N'avait-elle pas dit un jour: "Frère et soeur ? Mère/enfant ?"<br />
<br />
L'enfant, des deux côtés, donnait du plaisir à sa mère.<br />
<br />
L'énigme était, après plus de deux années, résolue.<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-25265028777170667682013-10-24T23:25:00.000+02:002016-08-22T01:15:36.766+02:00Le voile tombe<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
Oh douleur sans mot<br />
pour celui qui a vraiment disparu<br />
un été - bonté aux lèvres.<br />
<br />
Oh fourvoiement stérile<br />
à l'égard de celui qui joue à disparaître<br />
danse vaine.<br />
<br />
Oh douleur sans mot<br />
pour celui dont on ne peut se souvenir<br />
sans être transpercée<br />
<br />
Oh douleur sans mot<br />
chair à jamais retournée<br />
où trouver sa place ?<br />
<br />
Oh erreur erreur deuil toujours là<br />
tombe noire<br />
<br />
Oh erreur tombe erreur stupide erreur<br />
tombe noire - mon lit<br />
<br />
C'était lui et pas l'autre.<br />
Un été parti<br />
les mains vides, lui<br />
et pas l'autre.<br />
<br />
Les orchidées attendent toujours.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZSIBg9oBE0R_hyf3Bxs6j0ueHbVdv0IhvLDPQcLXQOdpryBCZo1nnhb44iz-G8pXmdyy0O2J88Id8TNXV1pgngbGVK2wefaNI52XTSrgn3WA22G5o8Dt1x026As53KNOICdy4MVBS_6eY/s1600/auto-portrait+J.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZSIBg9oBE0R_hyf3Bxs6j0ueHbVdv0IhvLDPQcLXQOdpryBCZo1nnhb44iz-G8pXmdyy0O2J88Id8TNXV1pgngbGVK2wefaNI52XTSrgn3WA22G5o8Dt1x026As53KNOICdy4MVBS_6eY/s200/auto-portrait+J.jpg" width="141" /></a></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-83971928917804856822013-10-23T01:48:00.000+02:002016-08-22T00:22:23.783+02:00RecommencementAujourd'hui, en parlant de lui, pour faire bref, j'ai dit: <i>"Il est parti et m'a accusée".</i><br />
Et, sidérée, j'ai réalisé que je racontais son histoire, sa vieille et unique histoire, rejouée sans cesse et sans doute, sans le savoir - mais pas la mienne, encore.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-4483313848933810502013-10-05T00:52:00.000+02:002016-08-22T01:06:10.925+02:00Nuit sans retour<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi98Vy-6PdxXvPbJZACxCNierfBaAaWck1fsRUTjZFoWaiPh_RpZb60xh9WeTB9tZ5LWsqRDMj3-Ebu3ehimGZmmGMWmtsOSOIl2HDOIw1ADQRw-cp-WQsp3BNXhRgPrEyIUMAGqXXVDNZo/s1600/FICUS.NOIR.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi98Vy-6PdxXvPbJZACxCNierfBaAaWck1fsRUTjZFoWaiPh_RpZb60xh9WeTB9tZ5LWsqRDMj3-Ebu3ehimGZmmGMWmtsOSOIl2HDOIw1ADQRw-cp-WQsp3BNXhRgPrEyIUMAGqXXVDNZo/s400/FICUS.NOIR.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
Ce qui s'était passé - dans ces années noires:<br />
Un acte infime, parfois, vous fait sortir hors de la forêt mystérieuse et bienveillante que vous vous êtes choisie - pour vie. L'arrachage à soi qui s'ensuit peut vous faire perdre votre âme, vous propulser dans la nuit froide dans laquelle plus aucun vent ne souffle.<br />
Alors -<br />
<br />
Vous demeurez immobile. Un mensonge a retourné le paysage et la forêt n'est plus.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-40547685784319843022013-07-12T02:45:00.000+02:002016-08-22T00:24:53.827+02:00SouvenirCe soir, elle se souvint de lui et devant l'immobilisme de la situation, elle sourit tristement à l'idée que le papier de toute cette histoire s'effritera bien vite, de lui-même, et ne deviendra plus que laideur et médiocrité. Envolés les sommets ! Effacées les montagnes ! Jamais existés les rêves fous et même les échecs joyeux ! Plus d'illusions !<br />
Contre cela, elle avait lutté de toutes ses forces. Elle s'était cassé les ongles et les mains, puis le coeur mais on ne peut rien contre la pierre, pensa-t-elle, la peur devenue pierre.<br />
Elle aurait bien voulu que de l'autre côté, il y eut combat - même contre elle. Mais même cela n'avait pas existé: que la fuite et ce gigantesque brouillard qui maintenait le monde dans ses diaboliques origines - origines, pourtant, par les mots, honnies.<br />
<br />
L'artiste, n'était-il pas celui qui ne pouvait s'empêcher de traquer - sublimer ? - la beauté en toutes choses ? S'était-elle trompée sur lui ?<br />
<br />
Cette laideur, qu'elle n'avait pas du tout souhaitée, arrivait à grands pas et il fallait qu'il agisse vite, à présent, s'il ne voulait pas qu'elle colore tout le passé commun.<br />
<br />
<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-19017233580925955182013-06-06T01:11:00.000+02:002013-07-14T16:50:01.447+02:00DépartJoie de contempler<br />
derrière soi<br />
Moment délicieux<br />
des départs<br />
qui ne mentent pas<br />
<br />
<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-72619296558639587232013-04-24T00:57:00.000+02:002015-06-17T19:50:04.268+02:00EnfinLâcher<br />
Ne plus rien comprendre<br />
Ne plus rien vouloir<br />
Laisser<br />
Aller<br />
Les eaux souterraines<br />
Se souvenir<br />
Qu'elles ont leur part<br />
De secret<br />
...<br />
Ne pas troubler<br />
L'eau<br />
du fleuve<br />
<br />
Ne pas le remuer<br />
Telle avait été<br />
Sa<br />
faute<br />
innocente<br />
----------<br />
<br />
Car enfin l'homme s'était perdu - voilà tout<br />
et s'étant perdu avait commis des "mochetés" comme disent les enfants.<br />
N'étant que préoccupé par lui-même, à se <i>trouver.</i><br />
<i>"Tu te perds"</i>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-41969750954497010582013-04-18T14:12:00.000+02:002013-09-20T13:47:21.924+02:00Patience<div style="text-align: justify;">
Même si elle était loin de tout cela à présent, le silence glacial en guise de réponse à sa question -tout à fait anodine - provoqua la même humiliation qu'aux premiers jours. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il vivait, depuis deux ans, en pays étranger et c'était grâce à elle qu'il était parti.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Elle avait beau savoir que l'intention de celui gardait le silence était dénuée de mépris, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il <i>devait</i> savoir qu'une telle attitude était d'une extrême violence à son égard et qu'il fallait être dénué de sensibilité pour infliger à l'autre une pareille gifle.</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle la reçut, malgré tout, avec vaillance et décida de ne pas y répondre, ne connaissant pas avec exactitude les circonstances dans lesquelles celle-ci avait été donnée. Sans doute, se dit-elle, encore cette satanée, vieille et absurde paranoïa envers elle... (elle se rappela de la délirante pensée: "Tu aimes à fouiller l'esprit de l'autre") mais rien ne venait infirmer ou affirmer que ce fût cela, tant que l'autre se dérobait à toute explication.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Oui, elle prit cela avec vaillance, s'interdisant toute colère et rancoeur, prenant encore pour la nième fois sur elle, mais la douleur de se voir ainsi traitée d'une manière si <i>injuste</i> resurgit intacte, comme la première fois. Il lui fallait trouver un sens pour contrer et supporter l'irrationnel encore qui lui arrivait de pleine face et elle ressortit des tiroirs la même vieille histoire, celle à laquelle elle avait eu recours tant de fois (sauf un jour où elle l'ignora délibérément, ne cherchant plus à le justifier): le garçon, fragile, à la mémoire encore attachée au passé, ne supportait aucun rapport de vraie proximité tant celle-ci constituait un écho fatal aux liens anciens.<br />
<br />
Celui-ci réclamait alors une liberté qu'aucun être n'eut jamais connu, une liberté absolue, une existence sans <i>influences d'aucune sorte</i>. Voilà pourquoi toute histoire sincère et profonde vécue par lui se transformait, à chaque fois en une origine qu'il fallait qu'il quittât, l'attachement étant impossible car synonyme d'enchainement et de prison. Peut-être même la profondeur de la relation qu'ils avaient eu, l'écart d'âge l'avait hissée, sans qu'elle y prenne part volontairement, à une place de pouvoir - qu'elle occupait, dans son esprit à lui, toujours. Or s'il avait su le malaise et le dégoût que cela avait été, pour elle, d'être tenue, par lui, pendant ces longues années comme quelqu'un de "supérieur" ("Une amie ? non, tu es trop grande !") et la profonde déception ressentie, elle qui ne rêvait que d'une seule chose: qu'ils soient partenaires, égaux, dans une relation d'amitié fraternelle, s'il l'avait su, il aurait réalisé que tout ceci n'était que projection.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Elle ressortit donc cette vieille histoire et reconvoqua encore une fois la patience. Attendre encore.</div>
<div style="text-align: justify;">
Attendre. Donner du temps au temps, le temps que celui-ci vive pleinement et jusqu'au bout ce qu'il avait à vivre, connaisse succès et erreurs. Attendre qu'il fasse, selon ses ropres dires, le tour de sa trajectoire en forme d'ellipse. Attendre surtout qu'il rencontre la bonne personne qui le guide. Lui donner le temps de se construire et se trouver - avec d'autres; alors, se dit-elle, viendra le jour où il aura acquéri assez de lucidité, de solidité, de courage, de conscience et maturité pour enfin la revoir.</div>
<div style="text-align: justify;">
.......................</div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis aussi, se dit-elle quelques heures plus tard: "je n'ai rien à voir avec tout ceci, après tout, c'est <i>son</i> problème, plus le mien".</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-67999043947489948382013-02-20T23:08:00.000+01:002016-08-22T01:19:38.007+02:00Libre<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
Partir de cette histoire qu'elle écrivait, partir loin des personnages couchés sur le papier de ses rêves, reprendre ailleurs l'histoire - sentiment d'immense liberté. Sourire léger, juste ce qu'il faut de nostalgique, arrière goût de tendresse. La chaleur de tout ce passé se transmuait en force, non pas en énergie, qu'elle situait quelque part dans ses membres, mais en force, c'est-à-dire: foi.<br />
Elle sut qu'elle se trouvait sur un nouveau chemin, remplie comme elle n'avait jamais été...<br />
Comment avait-elle dit ? "Aussi large que le monde", coïncidant avec elle-même.<br />
Alors elle se souvint de cette parole qui l'avait transpercée: "Tu es une belle personne: tu es toujours à la même place".Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-39177160304626816462013-01-23T01:50:00.001+01:002013-07-12T02:46:27.658+02:00A nouveauCe soir, l'océan qui revient<br />
immense et bleu<br />
rapportant sur son dos<br />
son lot de lumière.<br />
<br />
Et à nouveau ce vertige<br />
connu, consolateur<br />
brise qui claque<br />
et bonds<br />
au-dessus des falaises...<br />
<br />
Liberté retrouvée !<br />
<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-91513886825597168052013-01-21T17:09:00.000+01:002014-10-10T23:51:44.244+02:00MOTS DE L'ENFANT<br />
<div class="p1">
Explication d'une leçon mal comprise en anglais et devoirs à la maison. L'enfant fait une crise: pleurs, cris, gestes désordonnés et me lance des mots de haine: "Vas-t-en ! laisse moi tranquille, tu me stress..."</div>
<div class="p1">
Et dans cet embrouillamini de paroles désordonnées, lâche tout à coup: "Je ne supporte pas quand tu te trompes, tu comprends ? j'aime pas, c'est comme si c'est moi qui me trompais"</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-58767916891061871972013-01-14T21:06:00.000+01:002013-07-12T02:45:53.166+02:00LâcherAttendre. Ne plus vouloir.<br />
Un jour, viendra le temps où elle recevra de ses mains<br />
Le sens de tout ça.<br />
<br />
Elle pourra alors définitivement<br />
partir<br />
A moins que ce soit l'heure<br />
du retour ?Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-22911083615477317952013-01-13T13:14:00.003+01:002013-01-16T10:31:38.770+01:00Question<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz6OMAF9dOSliZIHXIOZ0-BZwjMijlvIibvtIguejDHscnLnyAPOU9FnuOb8GyaQ6V3h9_VfAEFeZgnLSe6TiJy3mqe-JbBLuoie18qMqRoPMOrZYEYB0vffbMyr5tGE19wAqX7zFiraYu/s1600/Sans+titre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="288" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz6OMAF9dOSliZIHXIOZ0-BZwjMijlvIibvtIguejDHscnLnyAPOU9FnuOb8GyaQ6V3h9_VfAEFeZgnLSe6TiJy3mqe-JbBLuoie18qMqRoPMOrZYEYB0vffbMyr5tGE19wAqX7zFiraYu/s320/Sans+titre.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">- Pourquoi faut-il que moi seule voie le ciel ?</span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: large;"> - .........</span></div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-24184533775401151372013-01-01T09:14:00.000+01:002014-10-10T23:52:32.468+02:00Cordélia<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMy6HER10lIDxyENHUIcIgYV6rlQ5pxsvuV-i-urj6vwLWmnpL4hmRw8ntgIaALybmEEhc74j0zz4QDmJV2ryoqbgfKbSY4S1gsheHjROqesRCGAEoIVGsu1QfxmFtW_OXW7E46aTVM5Ux/s1600/simonettavespucci+Piero+di+Lorenzo,+dit+Piero+di+Cosimo++vers1480.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMy6HER10lIDxyENHUIcIgYV6rlQ5pxsvuV-i-urj6vwLWmnpL4hmRw8ntgIaALybmEEhc74j0zz4QDmJV2ryoqbgfKbSY4S1gsheHjROqesRCGAEoIVGsu1QfxmFtW_OXW7E46aTVM5Ux/s320/simonettavespucci+Piero+di+Lorenzo,+dit+Piero+di+Cosimo++vers1480.jpeg" height="320" width="231" /></a></div>
<br />
<div class="p1">
<i>Folie la tentation, toujours et encore...</i></div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p2">
Dialogue entre Cordélia et le Monde<br />
<br /></div>
<div class="p2">
- Où es-tu, toi dont je ne vois plus que le dos ?</div>
<div class="p2">
- Là où mes pieds m'emmènent et nulle part ailleurs.<br />
Lâche-moi.</div>
<div class="p2">
- Je t'ai vu de face, un jour.</div>
<div class="p2">
- Ceci est mon vrai visage, sache-le.<br />
- Retourne-toi et regarde-moi.<br />
- Illusion ! Tu as rêvé je te dis. C'est toi le mensonge.</div>
<div class="p2">
Toi qui, dans ta folie et ton orgueil, t'obstine à tordre le cou </div>
<div class="p2">
à chaque parcelle du monde afin de lui faire avouer sa beauté.</div>
<div class="p2">
<div class="p1">
Va-t-en maudite sirène. Je suis né boiteux et</div>
te jette mon diamant - ton or ? à la figure.<br />
- Retourne-toi et regarde-moi. Tu es beau</div>
<div class="p2">
- Reprends ton bien,</div>
<div class="p2">
ton rêve fumeux et ensorcellant</div>
<div class="p2">
et fais-toi en une corde.</div>
<div class="p2">
Tord-toi le cou avec</div>
<div class="p2">
et que je n'entende plus </div>
<div class="p2">
ta poésie<br />
- Je chanterai et lèverai une armée contre toi<br />
et bataillerai jusqu'à ce que tu cèdes.<br />
<div class="p1">
- Des guerriers, ta misérable troupe ?</div>
<div class="p1">
- Des soldats vaillants </div>
<div class="p1">
et même si je devais rester seule</div>
<div class="p1">
je ne cesserai de te faire face. </div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
<br /></div>
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-4719844767707953012012-11-14T16:08:00.000+01:002013-09-20T14:01:48.934+02:00Conte inachevéIl était une fois un garçon qui s'était enfui de sa maison. De son père, il n'avait connu que les brimades, jugements et coups. De sa mère, aucun amour ni protection. Il partit rebâtir sa vie et ce, depuis le tout début: rebâtir son enfance.<br />
Il lui fallût une mère qui lui permette de jouer sans aucune limite ni loi, qu'elle soit toute confiance, douceur, protection, amour pour lui afin qu'il retrouve le goût de l'oiseau. Et aussi qu'il se trouvât beau et grand. Il la rencontra et lui donna tout ce qu'il voulait, et même encore plus.<br />
Devenu oiseau, il sentit alors qu'il lui fallait désormais un sol, une colonne vertébrale. Il ressentit limites et frustrations mais il se tut et commença à s'absenter. La nouvelle maison qui avait perdu tout son intérêt, lui sembla tout à coup bien fade, et bientôt, il n'en eut plus besoin. Il se mit à la déconsidérer. Peu à peu, il ne s'essuya plus les pieds avant de passer la porte, ne prit plus la peine de dire bonjour et râla lorsque celle-ci (et les autres) ne lui donnait pas ce qu'il était en mesure et droit d'attendre, lui, devenu si important.<br />
Un matin, il partit, lui déclarant qu'il était devenu grand et fort. "A présent, il faut que je construise ma propre morale. Il faut que je me trouve un père". Elle le félicita de sa nouvelle force et courage et malgré son chagrin, fut sincèrement heureuse de ce dénouement.<br />
<br />
Mais, dans le village, ni tiers ni père en vue pour une juste et sereine séparation: ils devaient se débrouiller seuls.<br />
Alors tout alla mal car les liens étaient encore forts et le garçon ne prenait garde à là où il coupait. Il se mit à trancher dans le vif, se moquant des plaies qu'il pouvait occasionner: il était pressé.<br />
La femme ne le reconnut plus: lui, si doux d'ordinaire, devenait grossier et méprisant à son égard. Au lieu de vivre tout cela avec distance et humour, un soir, elle craqua et se mit en colère.<br />
Elle lui signifia qu'elle était déçue et lui lança des reproches. Le garçon se sentit projeté à nouveau dans son ancienne prison. Il la traita de sorcière et claqua définitivement la porte sur elle, cette même porte qu'elle lui avait ouverte un jour.<br />
<br />
La femme, abasourdie, regretta sincèrement son geste et lui demanda pardon mais le garçon n'en voulut rien savoir. Son coeur semblait être devenu de pierre. En vrai, il se méfiait dorénavant de tout sentiment. Son visage avait changé et dans le village plus personne ne le reconnaissait: il était devenu dur et brutal et moqueur.<br />
C'en était fini de son affabilité. Il dénigra publiquement celle qui l'avait accueilli, puis très vite se comporta de même avec tous les habitants du village qui l'avaient aussi nourri. Il cracha sur cette vie qu'il voulait quitter, cracha sur elle et sur les autres, insulta tout le monde et détruisit la maison qui l'avait, un temps, réconcilié avec lui-même.<br />
Lorsqu'on lui demandait la raison de tout ceci, il répondait qu'il fallait qu'il protège sa liberté, qu'il ne voulait plus d'attache quelconque. Dorénavant, plus rien n'existait à ses yeux que lui-même. Il rompit tous les engagements pris et dansa de joie, ignorant la société des hommes.<br />
Il se montra surtout de plus en plus cruel, mais toujours loin, plein de lâcheté, évitant soigneusement toute confrontation.<br />
La femme supplia chacun des habitants de l'aider: le garçon se cherchait un père, il était en train de se perdre, ayant fait sauter toute limite, toute structure, il confondait tout, il lui fallait une Loi et une vraie reconnaissance. Elle-même était impuissante, à la place où elle était. Elle ne trouva personne parmi les hommes du village, car, découvra-t-elle, chacun d'eux avait eu son histoire secrète et douloureuse avec son propre garçon et aucun ne se sentait assez courageux ni désireux de jouer un tel rôle.<br />
Les villageois, lâches, lui répondirent: "Laissons-le, ce n'est qu'un sot et un méchant, la vie se chargera de lui apprendre. Un jour, il se recevra un tel coup qu'il se mettra à réfléchir."<br />
<br />
La femme alors retourna à sa maison, qui n'était plus qu'un gigantesque champ de ruines et pleura sur la lâcheté du monde et le gâchis de toute cette histoire. Elle écrivit une lettre qu'elle ne lui envoya jamais car il n'aurait pu la comprendre: "La liberté que tu revendiques n'est accompagnée d'aucune autre valeur (la fraternité), elle n'est que tyrannie, la loi de celui qui impose la sienne: liberté absolue. Celle-la même que tu as rejetée un jour très lointain. Je t'en prie, pose-toi et entends-nous : tu n'es pas en danger et tu peux très bien partir dignement, en nous regardant en face. Nul besoin de fuir ni de "sauver ta peau" et de tout saccager, ni de transformer ton coeur en pierre.<br />
<br />
Cependant, elle seule connaissait son histoire et touchée, continuait à lui pardonner tout: elle ne haussa jamais la voix, malgré la violence des paroles et coups qu'elle recevait. Elle souriait et encaissait bravement, mais les blessures furent de plus en plus nombreuses et lourd était le poids qu'elle s'obligeait à porter. Trop lourd. Un nuit, elle sombra d'épuisement et de folie et se comporta d'une manière si chaotique qu'elle fit le vide autour d'elle.<br />
Ce ne fut qu'après de très longs mois de solitude qu'elle retrouva la force de se relever et de penser à elle-même. La première chose qu'elle fit fut de reconstruire sa maison et de lui redonner sa beauté d'antan. Puis petit à petit, elle put se remettre au travail et retrouva bientôt foi et confiance dans la vie et les hommes. Parfois, lorsque la douleur remontait, elle la chassait, souriante, en se disant qu'un jour, le garçon, devenu homme, finira bien par recouvrir la vue et revenir frapper au carreau pour la saluer et rire de tout cette histoire. Et puis, ne fallait-il pas qu'il traverse le monde, fasse ses propres expériences ? Ce n'était pas à elle de l'aider, non, surtout pas et il en était bien ainsi.<br />
<br />
Quant au garçon, il quitta le village et s'en fut à la ville, et grâce à la lettre qu'elle lui avait donnée à son départ, vit s'ouvrir les portes de sa nouvelle demeure: celle du père qu'il s'était choisi.<br />
<br />
La chute fut rude, mais il trouva ce qu'il était allé cherché: des regards sans complaisance, du réel, du corps, du tangible, du mesurable, du sérieux. Du "vrai", quoi. De la distance. Education à la dure... L'exact opposé de ce qu'il avait goûté auparavant.<br />
Il respecta ses nouveaux maîtres et les adula, comme il avait fait, un temps, avec sa mère adoptive.<br />
<br />
Au jour d'aujourd'hui, son apprentissage n'est pas terminé. Personne n'a de nouvelles de lui. Mais des témoins racontent que ses nouveaux camarades se comportent en princes sûrs et imbus d'eux-mêmes et que dans le château, parmi les élèves, il y règne excellence et orgueil.<br />
Mais la femme aime à croire (espérer ?) que tout ceci n'est qu'un détail et que ces choses-là glissent sur le garçon, si occupé à découvrir et vivre en profondeur un évènement de taille: l'apprentissage par le père. Et elle sait combien l'apprentissage sera long et que de nombreux pères devront se succéder avant que le garçon ne rencontre celui qu'il cherchait, celui qui devait lui transmettre la loi humaine: respect et amour de l'autre, "sa colonne vertébrale", comme il aimait le dire, avant qu'il ne se forme réellement à devenir homme.<br />
----------<br />
<br />
Ce conte reste inachevé.<br />
L'apprentissage ayant tout juste commencé, tout est encore possible - surtout dans un conte...<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-27716565782473886532012-11-14T00:18:00.000+01:002013-07-12T02:55:43.261+02:00Je ne peux oublierTon désordre venu de ta prison, <br />
Tu me l'as fait boire jusqu'à la lie<br />
Et le visitant, je m'y suis perdue<br />
<br />
Je n'aurais jamais du te suivre<br />
Mais je ne pouvais oublier ta lumière<br />
Et ta soif inextinguible de pureté<br />
<br />
Je ne crois pas avec les autres<br />
Que tu n'es qu'à oublier<br />
Même si tout ce que tu fais<br />
Leur donne raison<br />
<br />
Et même si c'est cela<br />
Qui te fait me maudire<br />
<br />
Je ne peux oublier ta lumière<br />
Et ta soif inextinguible de puretéUnknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-6049110136508901752012-11-11T01:01:00.002+01:002013-03-13T06:19:02.357+01:00Fuir<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj03-1-qBMAD9vQ-SlwEttRWhxtSiBgXiJGsMzeR6spgv6DWhpWjdgM3-g53pSEu6XB6SviXHB3jMFsw-ESDe7S3_iEyADzZu0_FtjFuOBm1z4mQp_lFfk8x-_10Q5CEYSgpw-p8KpjMCV6/s1600/426148_150080328448164_1537632533_n.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj03-1-qBMAD9vQ-SlwEttRWhxtSiBgXiJGsMzeR6spgv6DWhpWjdgM3-g53pSEu6XB6SviXHB3jMFsw-ESDe7S3_iEyADzZu0_FtjFuOBm1z4mQp_lFfk8x-_10Q5CEYSgpw-p8KpjMCV6/s320/426148_150080328448164_1537632533_n.jpeg" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="p1">
Dans cette forteresse</div>
<div class="p1">
Personne pour t'apprendre à partir</div>
<div class="p1">
Personne il n'y avait personne</div>
<div class="p1">
Sauf ces crochets couvercles</div>
<div class="p1">
Serrures sombres et mains glacées.</div>
<div class="p1">
Personne.<br />
<br />
Comment dire au revoir,</div>
<div class="p1">
Tu ne le sais pas</div>
<div class="p1">
Mais à la place<br />
Cours cours !</div>
<div class="p1">
Jette jette !<br />
L'autre<br />
Loin très loin,</div>
<div class="p1">
cet autre devenu l'Ennemi.<br />
<br /></div>
<div class="p1">
<div class="p1">
Bombes jetées<br />
En arrière </div>
<div class="p1">
Sans regard pour qui saigne<br />
Pour qui ne sait pas.</div>
Pulvérisé, le bras tendu</div>
<div class="p1">
Fracassée, la main qui te retient </div>
<div class="p1">
Pour un doux adieu.<br />
<br /></div>
Mots sauvages<br />
Rire plein les dents<br />
<div class="p1">
Pas de pitié</div>
<div class="p1">
Pour les paysages détruits</div>
<div class="p1">
Plus d'amour pour ceux que tu quittes<br />
<br /></div>
<div class="p1">
Rien que ta tête ta tête</div>
<div class="p1">
Ta tête folle confondant le visage<br />
De ceux que tu aimes<br />
Avec celui de tes assassins<br />
<br /></div>
<div class="p1">
Plus de pitié</div>
<div class="p1">
Plus de regard en arrière</div>
<div class="p1">
Pour celui qui n'a jamais appris</div>
<div class="p1">
Comment partir<br />
Mais </div>
<div class="p1">
Seulement fuir.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-91242201027172956192012-10-12T23:41:00.000+02:002014-01-31T19:15:55.566+01:00CommentComment fait-on<br />
pour recoudre cette poche de foi<br />
qui n'a cessé de fuir<br />
et se répandre telle la mer<br />
depuis maintenant si longtemps ?<br />
<br />
Comment fait-on<br />
lorsque, vidée de tout son sang<br />
il faut<br />
continuer à marcher<br />
et sourire au matin ?<br />
<br />
Comment fait-on<br />
devant le silence de l'autre<br />
et qu'aucune réponse<br />
ne vient ?<br />
<br />
Comment fait-on<br />
pour croire encore<br />
en l'Homme ?<br />
<br />
Comment fait-on ?<br />
<br />
<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-28630104513132901082012-10-10T00:25:00.000+02:002013-11-16T22:22:00.068+01:00Il fut un tempsLes armes pour te défendre<br />
tu me les as toutes ôtées<br />
une à une<br />
et ne reste plus rien.<br />
<br />
Sais-tu seulement<br />
ce que tu as fait ?<br />
Le monde à tes trousses.<br />
<br />
Il fut un temps où<br />
tu pouvais regarder dans les yeux<br />
les mains ouvertes.<br />
<br />
<br />
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-60002047953732991302012-09-05T14:23:00.000+02:002013-07-12T02:52:49.104+02:00Orgueil et servilité<br />
<div class="p1">
D'où tires-tu un tel orgueil ? </div>
<div class="p1">
de ton père qui jamais ne s'est excusé ?</div>
<div class="p1">
de ta peur ?</div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
Que de choses belles et profondes rates-tu </div>
<div class="p1">
souriantes comme la mer quand elle vient heurter notre visage</div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
Que ne connais-tu la vraie humilité</div>
<div class="p1">
celle qui nous fait recevoir avec le désir vrai de grandir </div>
<div class="p1">
et de goûter l'amitié de celui qu'on a violenté.</div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
Si tu savais combien celle-ci peut être d'une telle chaleur </div>
<div class="p1">
toi si souvent à la recherche de douceur</div>
<div class="p1">
"douillet" disais tu...</div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
Que ne connais-tu la vraie humilité</div>
<div class="p1">
et non point la servilité, </div>
<div class="p1">
oh celle-là comme j'ai pu la détester ! celle qui me hissait à un rang </div>
<div class="p1">
où je n'étais pas, où je ne voulais pas être</div>
<div class="p1">
nous rêvant égaux et camarades.</div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
Mais... j'étais "trop grande", disais-tu au moment de ton départ,</div>
<div class="p1">
pour être, disais-tu, ton "amie".</div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
Oh pressentiment des jours sombres qui allaient suivre</div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
Tu avais inventé de toutes pièces une idole et </div>
<div class="p1">
un beau jour, tu l'as brisée pour aller, sans doute, en construire</div>
<div class="p1">
une autre ailleurs.</div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
D'où tires-tu ton orgueil et comment le briser</div>
<div class="p1">
sans te faire chuter dans la servilité ?</div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p2">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-91055485760859060242012-07-14T23:30:00.001+02:002012-10-26T16:06:53.603+02:00L'ange<div style="color: orange;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqFQfoKiLP3VnCp6h5EeNHinGFJAN6b5AXznDqsN06OMpiQytz8T6USMg1TELhJJdFJL5_Gz8Umik58SOFod0wbn2xMvpqjRlhrVFwbI9r8Kk6BkUHpANYIt_dWJ8Fbo_hOfUIG4CZn_Ws/s1600/CONFERENCE_27-LA_LUTTE_AVEC_LANGE_13.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqFQfoKiLP3VnCp6h5EeNHinGFJAN6b5AXznDqsN06OMpiQytz8T6USMg1TELhJJdFJL5_Gz8Umik58SOFod0wbn2xMvpqjRlhrVFwbI9r8Kk6BkUHpANYIt_dWJ8Fbo_hOfUIG4CZn_Ws/s320/CONFERENCE_27-LA_LUTTE_AVEC_LANGE_13.jpg" width="230" /></a></div>
<br />
Les rêves tournoient au-dessus de la ville,<br />
ne sachant où se poser.<br />
La nuit, je questionne l'ange<br />
devenu muet,<br />
Et toujours <br />
Recommencer insatiablement<br />
le même geste<br />
Avancer
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<!--FIN WEBOSCOPE FREE - Weborama -->Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-47460528959370078132012-07-13T23:51:00.001+02:002015-06-17T19:54:26.962+02:00Le cauchemar d'Ariane<br />
<div class="p1">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj34BeIO9jpbp6H8ZEFaazx3MylHA6-WMxCv_9VPLyAOCnB0l14bvKspe-UcJjjAK7ZARIVlUGSLYXNkI9IhRR4DVplpiNcCCmYG7wDL6sAf5hO4sd1h58SgispayKBS-lL1ivnRu5XIEhd/s1600/thesees-et-le-minotaure.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="255" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj34BeIO9jpbp6H8ZEFaazx3MylHA6-WMxCv_9VPLyAOCnB0l14bvKspe-UcJjjAK7ZARIVlUGSLYXNkI9IhRR4DVplpiNcCCmYG7wDL6sAf5hO4sd1h58SgispayKBS-lL1ivnRu5XIEhd/s320/thesees-et-le-minotaure.jpeg" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div class="p1">
THÉSÉE </div>
<div class="p1">
Je n'irai pas</div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p1">
ARIANE</div>
<div class="p1">
Quoi ? mais hier à peine tu étais dans l'élan...</div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p1">
THÉSÉE </div>
<div class="p1">
Tout cela est arrivé trop vite</div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p1">
ARIANE</div>
<div class="p1">
Je ne te reconnais plus</div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p1">
THÉSÉE</div>
<div class="p1">
Je me suis vu tout à l'heure<br />
Je suis creux, vide et insignifiant<br />
Je vais dormir et ne veux plus entendre tout cela<br />
Tu m'as raconté des bobards et m'as menti<br />
<div class="p1">
Je ne t'ai jamais rêvé, c'est toi qui me rêvait.<br />
Tu m'as ensorcelé et perdu</div>
</div>
<div class="p1">
<div class="p1">
Ton fil n'est pas pour moi </div>
<div class="p1">
La peur est au bout </div>
<div class="p1">
Rien qu'un fil à réveiller mes démons</div>
</div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p1">
ARIANE</div>
<div class="p1">
Ô homme ce fil est pur et beau </div>
<div class="p1">
Beau comme le premier jour où il s'est déplié</div>
<div class="p1">
Te reconnaissant comme visage.</div>
<div class="p1">
Il a la vigueur de tes doigts</div>
<div class="p1">
Et étincelle comme tes yeux.</div>
<div class="p1">
Je l'ai déroulé pour toi</div>
<div class="p1">
Il a ta taille, déjà ton odeur</div>
<div class="p1">
J'ai attendu tout ce temps </div>
<div class="p1">
Le fil ne ment pas</div>
<div class="p1">
Pour moi tu es le frère, le fils et l'amant</div>
<div class="p1">
Que je dois conduire</div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p1">
THÉSÉE</div>
<div class="p1">
Tu délires</div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p1">
ARIANE</div>
<div class="p1">
Non <br />
<div class="p1">
Ceci est mon rêve </div>
<div class="p1">
Rien que du bon vieux rêve puissant à emporter</div>
<div class="p1">
Tous les navires du monde</div>
<div class="p1">
Les fils de l'homme.<br />
<div class="p1">
Mon rêve vrai. </div>
<div class="p1">
Ne l'abandonne pas.</div>
</div>
<div class="p1">
N'écoute pas la voix de la vérité</div>
<div class="p1">
Elle a le costume du mensonge.<br />
<div class="p1">
Elle n'est que chant à t'emporter</div>
<div class="p1">
Dans la nuit de l'océan</div>
<div class="p1">
Loin du vrai Thésée.</div>
<div class="p1">
Le miroir de l'eau est trompeur</div>
<div class="p1">
Il ne reflète que ce qui est</div>
<div class="p1">
Et non ce qui viendra.</div>
</div>
Ecoute -moi,</div>
<div class="p1">
Si tu pars<br />
Tu entreras dans la nuit des hommes qui sombrent</div>
<div class="p1">
Tes yeux n'ont déjà plus de lumière</div>
<div class="p1">
Tu te rapetisses</div>
<div class="p1">
Ecoute-moi</div>
<div class="p1">
Vois-moi</div>
<div class="p1">
Ne m'oublie pas</div>
<div class="p1">
Ne rentre pas dans cette nuit qui va te recouvrir</div>
<div class="p1">
Qui me transformera, moi, en ombre</div>
<div class="p1">
Et rendra mes formes lointaines, incompréhensibles.</div>
<div class="p1">
Oh n'y rentre pas<br />
Déjà tu t'éloignes</div>
<div class="p1">
Et je ne suis plus que forme</div>
<div class="p1">
Ombre mauvaise.</div>
<div class="p1">
Tu as déjà oublié.</div>
<div class="p1">
Si tu rentres dans cette nuit</div>
<div class="p1">
Oh n'y rentre pas</div>
<div class="p1">
Oh n'y rentre pas</div>
<div class="p1">
Si tu rentres dans cette nuit</div>
<div class="p1">
Tu me perds et tu te perds<br />
Vois</div>
<div class="p1">
Je ne suis plus qu'ombre</div>
<div class="p1">
Ton ombre ton fantôme</div>
<div class="p1">
La forme de ce qui te fait partir</div>
<div class="p1">
Ta mémoire insupportable<br />
Oh n'y rentre pas</div>
<div class="p1">
Si j'agite la main tu ne verras que souffle mauvais</div>
<div class="p1">
Si je souris tu ne verras que dévoration</div>
<div class="p1">
Si je chante tu entendras possession</div>
<div class="p1">
Vois</div>
<div class="p1">
Ne rentre pas dans cette nuit noire</div>
<div class="p1">
N'y rentre pas.</div>
<div class="p1">
Nous sommes perdus</div>
<div class="p1">
Tu as tout effacé et</div>
<div class="p1">
Tout or a disparu</div>
<div class="p1">
De nos doigts</div>
<div class="p1">
Tout notre or</div>
<div class="p1">
Tu l'as jeté</div>
<div class="p1">
Tout notre or</div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p1">
THESÉE</div>
<div class="p1">
Va-t-en sorcière</div>
<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p1">
ARIANE</div>
<div class="p1">
Je n'ai plus de fil<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtN02rgX9yAv447DN-zsBQI0skb8IEPzieNTO52xwGys4NgcVuV-GaXF7wFicjXK1n8z6-_2aPyEiX5af-6b1-GHeryZAm7ht8MvpRrmeNTPa8dkzReO4rOsNKgn21tcpFNrLFaHTxKgwe/s1600/Sanscauchemar.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="203" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtN02rgX9yAv447DN-zsBQI0skb8IEPzieNTO52xwGys4NgcVuV-GaXF7wFicjXK1n8z6-_2aPyEiX5af-6b1-GHeryZAm7ht8MvpRrmeNTPa8dkzReO4rOsNKgn21tcpFNrLFaHTxKgwe/s320/Sanscauchemar.jpg" width="320" /></a></div>
</div>
<div class="p2">
<span class="s1"></span></div>
<div class="p2">
<span class="s1"></span></div>
<div class="p3">
<span class="s1"></span></div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8998672582438649162.post-66001188146451682582012-07-13T23:26:00.003+02:002013-07-12T02:56:58.531+02:00Naissance<br />
<div class="p1">
<span style="color: orange; font-size: large;">Naissance</span></div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
Accrocher le noyau secret de l'être. Le renverser sans bruit.<br />
Epouser sa singularité et le lâcher dans le vide.<br />
Le regarder advenir.<br />
<br />
Pureté du premier geste. Le premier cri est un rire.<br />
Ou plutôt un éclat de rire: "Encore !"<br />
<br />
A nouveau, le jeu.<br />
A nouveau la main tenue, puis lâchée.<br />
A nouveau, être un puis deux.<br />
Un et un.<br />
<br />
"Encore !"</div>
Unknownnoreply@blogger.com