vendredi 13 juillet 2012

Pour L...


La sirène a retentit
Dans mes mains vides,
Coquillages inutiles.

La mer t'a repris, sombre
Et rancunière,
Effaçant jusqu'à ton nom,
Géant cormoran.

Par un éclatement des vaisseaux,
Tu t'en es allé rejoindre tous les tiens
Laissés loin derrière.

Gais étaient nos chants et nos murmures.

Jeté à la place,
Un poème
En mémoire de ton rire.

Sur ta veste, les étoiles continuent de briller